MÉDITATION DU 1 MAI 2024
1 MAI 2024
Lecture : Genèse
45.25-28
Jacob, le père de
Joseph et ses frères, apprit, après 23 ans de mensonge, que son fils Joseph
était vivant. C’était trop beau pour être vrai. Son deuil était fait. Il n’y a
pas cru.
Le sentiment de
Jacob a dû être partagé entre une joie inespérée et une profonde déception.
JOIE. Imaginez l’immense joie que Jacob
éprouva en sachant qu’il allait retrouver son fils Joseph. Celui qu’il croyait
mort était vivant et Jacob allait enfin le revoir et le serrer dans ses bras.
DÉCEPTION. Mais en même temps, grande a dû être
la déception. Jacob vient d’apprendre que dix de ses fils lui ont menti durant
23 années. Combien cela a dû le désillusionner et l’attrister. Mais surtout, le
mensonge a privé Jacob de son fils Joseph. Ce dernier avait 17 ans lorsqu’il
fut vendu par ses frères [Genèse 37.2] et ce n’est que lorsqu’il eut 30 ans que
Jacob le revit. Comment un père peut-il vivre après un tel mensonge de la part
de dix de ses douze fils ?
4 ingrédients
rendent ce mensonge encore plus ignoble.
1. La nature du
mensonge qui a privé Jacob de son fils Joseph. Les mensonges ne sont pas tous
égaux. Il y a des mensonges à faible portée. Si je dis que j’ai un disque de
Charles Aznavour alors que c’est faux, ça demeure un mensonge, mais sans grave
conséquence. Mais dans le cas qui nous occupe, le mensonge était très grave.
2. Le complot.
Tous les fils, excepté Benjamin, se sont rendus coupables de tromperie. C’est
une véritable conspiration. Avoir un fils qui « vire mal », c’est une
chose. Mais là, ce fut une coalition des frères dirigée contre Joseph et contre
Jacob.
3. Le mépris. Les
frères avaient pris la précieuse tunique que Jacob avait donnée à Joseph pour
simuler la mort de ce dernier [Genèse 37.31-33]. Cette tunique exprimait
l’amour de Jacob pour Joseph.
4. La durée. Les
fils ont fait durer le mensonge durant 23 ans. Un péché rapidement confessé est
une chose. Mais un péché maintenu aussi longtemps démontre un profond
endurcissement.
Tout ceci démontra
l’hypocrisie caractéristique des frères de Joseph devant leur père.
Le texte ne nous
dit pas que les frères se sont repentis devant leur père. Et ce qui a convaincu
le père n’est pas l’annonce de ses fils mais la vue des chariots accompagnés de
dix ânes chargés de ce qu’il y avait de meilleur en Égypte, dix ânesses
chargées de froment, de pain et de ravitaillement [Genèse 45.23]. Jacob a
compris que ses fils n’ont pu se procurer ces choses par eux-mêmes.
Ce récit nous
rappelle que le péché des hommes ne brise pas les promesses de Dieu. Le
Seigneur avait promis, à travers les songes de Joseph, que Jacob et ses fils
allaient un jour se prosterner devant lui [Genèse 37.5-10]. Joseph ne pouvait
être mort puisque l’accomplissement n’était pas encore arrivé.
Le Seigneur trouve
toujours des moyens pour raviver notre espérance en ramenant à notre pensée ses
promesses. Gardons toujours l’espoir. Ce ne sont pas les frères de Joseph qui
ont eu le dernier mot mais notre Dieu, lui dont la souveraineté est inébranlable.
Père éternel,
merci de nourrir notre espérance. Que notre foi en tes promesses puisse
grandir. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur