MÉDITATION DU 7 AVRIL 2024
7 AVRIL 2024
Lecture : Genèse
44.6-13
L’intendant de
Joseph rattrapa les frères pour leur répéter ce que Joseph lui avait dit.
Combien ça dut être surprenant. Eux qui retournaient joyeusement puisqu’ils
avaient récupéré Siméon et que la vie de Benjamin était sauve, ce qui allait
réjouir leur père Jacob, sont maintenant accusés d’avoir volé le gouverneur en
chef de toute l’Égypte, et ce, après que ce dernier les ait reçus à manger dans
sa résidence.
Les frères étaient
de bonne foi. Ils tentèrent de raisonner l’intendant en lui rappelant que, s’ils
avaient voulu voler Joseph, ils auraient conservé l’argent trouvé dans leurs
sacs. Ils prétendaient avoir fourni une preuve de loyauté qui devrait suffire à
convaincre Joseph.
Ils étaient tellement
convaincus de leur innocence qu’ils furent disposés à faire mourir celui qui
serait trouvé coupable et à faire prisonniers les autres.
Il me semble que
les frères ont manqué à leurs responsabilités sur un point. Ils avaient
constaté que quelqu’un avait auparavant placé dans leurs sacs de l’argent qui
ne leur appartenait pas [Genèse 42.35]. Les frères auraient dû vérifier leurs
sacs avant de retourner vers Jacob.
L’intendant amoindrit
les conséquences au cas où la coupe se trouverait dans un sac. Le propriétaire
du sac ne sera pas exécuté mais simplement fait esclave. Et les autres frères
ne seront pas faits esclaves et pourront rentrer chez eux. Voyez la stratégie.
Le plan de Joseph était d’isoler Benjamin.
L’intendant parcourut
les sacs, celui du plus âgé jusqu’à celui du plus jeune. Et ce fut dans le sac
du plus jeune, Benjamin, que la coupe fut trouvée. Les frères ont alors déchiré
leurs vêtements en signe de profond deuil, de désespoir.
C’est une autre manifestation
de la transformation progressive que le Seigneur opéra dans le cœur des frères
de Joseph. Lorsque ce dernier avait été vendu, ses frères ont plutôt déchiré
son vêtement. Et quand Jacob apprit la disparition de son fils, il déchira ses
vêtements en signe de deuil [Genèse 37.34].
Mais là, quand les
frères constatèrent la présence de la coupe dans le sac de Benjamin, non
seulement ils déchirent tous leurs vêtements mais proposèrent aussi de porter
les conséquences en solidarité.
Dans les
Écritures, nous voyons des personnes déchirer leurs vêtements exprimant ainsi
leur désarroi et leur conscience face au péché [Lévitique 13.45 ; Nombres 14.6
; Josué 7.6, 2 Rois 22.19 ; Esdras 9.5, etc.].
Frères et sœurs, ce
geste était symbolique. Ce que le Seigneur veut réellement n’est pas de nous
voir déchirer nos vêtements mais plutôt que nous déchirions nos cœurs [Joël 2.13],
c'est-à-dire que nous soyons repentants.
Si nous
reconnaissions tous nos fautes, nos péchés, si nous nous repentions pleinement,
combien nous éviterions des conflits dans les Églises.
Père céleste,
pardonne notre orgueil, nos prétentions. Humilie-nous et rappelle-nous que tu
fais grâce aux humbles mais que tu résistes aux orgueilleux. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur