MÉDITATION DU 19 FÉVRIER 2024

19 FÉVRIER 2024

 

Lecture : Genèse
35.21-29

 

Jacob déplaça son
clan au-delà de Migdal-Éder, soit à quelques kilomètres à l’est de Bethléem.
Nous devons garder à l’esprit que les patriarches étaient nomades. Ils vivaient
dans des tentes et se déplaçaient, mode de vie exprimant que le vrai pays
promis n’était pas Canaan mais la nouvelle création [Hébreux 11.9-10 ; 13-16].

 

Leur exemple nous
enseigne à ne pas nous « installer » dans cette vie présente, à ne
pas nous amasser des trésors qui vont se perdre ici-bas, mais à investir dans
le royaume de Dieu.

 

Ruben, fils aîné
de Jacob, commit une infâmie incestueuse. Il coucha avec Bilha, concubine de
son père [cf. Lévitique 18.8 ; 1 Corinthiens 5.1]. Bilha était la servante de
Rachel [Genèse 29.29] que Jacob prit comme concubine. Le texte n’en dit pas
plus sur ce péché. Sa mention prépare cependant la sentence que Jacob va infliger
plus tard à Ruben en lui retirant le droit d’aînesse [Genèse 49.3-4].

 

Ceci dit, entre l’action
de Ruben et la perte du droit d’aînesse, il s’écoula environ 43 ans. Et jamais
nous ne voyons Jacob sévir contre son fils aîné. Il l’a laissé à l’intérieur de
son clan, ouvrant la porte à d’autres crimes de la sorte.

 

Il n’y a aucun
amour à laisser des loups dans la bergerie. Ceux qui veulent détruire le peuple
de Dieu doivent en être exclus.

 

Moïse énumère les douze
fils que Jacob eut avec quatre femmes. Benjamin fait partie de l’énumération,
bien que sa naissance n’ait pas eu lieu à
Paddân-Aram. La raison est qu’il est né durant le voyage
entre les terres mésopotamiennes de Laban et le retour en terre promise.

 

En énumérant les douze
fils de Jacob, Moïse prépare le lecteur puisque le reste du livre de la Genèse
va mettre à l’avant-plan ces fils dont Joseph qui jouera un rôle dominant.

 

La mort d’Isaac,
père de Jacob, est relatée. C’est l’occasion pour Jacob et Ésaü de se
retrouver. Le fait qu’Isaac soit réuni à ses ancêtres ne signifie pas que tous
ces ancêtres étaient sauvés.

 

À l’époque, on ne
considérait que le schéol, c'est-à-dire le séjour des morts où tous les hommes
vont, sans distinction entre ceux qui passeront l’éternité en enfer et ceux qui
seront accueillis auprès de Dieu. C’est ainsi que nous comprenons la parole de
David voulant que son fils décédé ne reviendrait pas vers lui, mais que lui ira
le rejoindre éventuellement [2 Samuel 12.23 ; cf. Job 7.8-10 ; Ecclésiaste
3.20].  

 

Il est dit qu’Isaac
fut rassasié de jours [cf. Genèse 25.8 ; 1 Chroniques 23.1 ; 29.28 ; 2
Chroniques 24.15 ; Job 42.17]. Toutes les personnes pour lesquelles les
Écritures affirment qu’elles furent rassasiées de jours étaient des fidèles au
Seigneur.

 

Les commentateurs
s’entendent pour dire que cette expression signifie que les gens ont le
sentiment d’une vie bien remplie qui fut l’occasion de servir le Seigneur. Ces
personnes constatent, dans leur vieillesse, qu’elles ont accompli leur mission.

 

Il n’y a que
lorsque le Seigneur remplit nos vies que nous pouvons être rassasiés de jours.
Toute la gloire lui revient.

 

Mais aussi, nous
avons cette espérance de la résurrection, notre entrée corps et âme dans la
nouvelle création. Béni soit notre Dieu pour ce qu’il nous prépare. Si nous
sommes rassasiés de jours, nous salivons face à cette gloire qui nous attend.

 

Seigneur Dieu, nous
te louons pour l’espérance que Jésus nous a procurée. Que nos yeux soient
constamment tournés vers toi. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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