MÉDITATION DU 11 SEPTEMBRE 2023
11 SEPTEMBRE 2023
Lecture : Genèse
25.29-34
Ésaü vendit son
droit d’aînesse contre un plat de soupe aux lentilles. À vue humaine, cette
décision du fils aîné paraît banale. Mais en fait, elle révélait le pire de l’homme.
Le droit d’aînesse
signifiait recevoir une double part de l’héritage [Deutéronome 21.16-17]. Dans
le cas d’Ésaü, ce mépris du droit d’aînesse était beaucoup plus qu’un simple
renoncement des biens matériels que possédait Abraham. C’était les promesses de
l’alliance qui étaient sur la table. Rejeter cet héritage signifiait renoncer
au messie à venir.
L’auteur de l’épître
aux Hébreux a repris cet événement pour adresser un avertissement sérieux à
ceux qui méprisent Jésus-Christ. « Veillez à ce que personne ne soit
débauché ni profanateur comme Ésaü, qui pour un seul plat vendit son droit
d’aînesse. Vous savez que plus tard, quand il voulut hériter de la
bénédiction, il fut rejeté, car il ne trouva pas moyen d’amener son père à
changer d’avis, bien qu’il l’ait cherché avec larmes. » [Hébreux 12.16-17]
Nous découvrons
que ce qui a dirigé Ésaü dans sa décision ne fut pas la faim mais son péché.
Ces larmes tardives
nous rappellent que ceux qui auront rejeté le Christ connaîtront des pleurs et
des grincements de dents, dans des tourments éternels [Matthieu 8.12 ; Luc
16.23]. Pour Ésaü, il était trop tard, de même qu’il est trop tard pour chacun
qui entre dans la mort.
Le récit nous apprend
que c’est Jacob qui a demandé le droit d’aînesse à son frère en échange d’un
plat de soupe aux lentilles. Jacob n’est pas encensé dans cette histoire. Mais
la faute revient à Ésaü qui aurait dû refuser. Sa peur de mourir démontre son
absence de foi dans le Dieu qui avait fait les promesses. C’est le péché d’Ésaü
qui a conduit à son malheur et non Jacob.
L’homme est prompt
à blâmer les autres pour son malheur [Genèse 27.36]. C’est vrai que certains
subissent des sévices horribles. Cependant, chacun est responsable de ses
réactions devant Dieu. Blâmer les autres ne nous est d’aucune aide.
Frères et sœurs.
La seule chose à faire avec son péché est de s’en repentir sans blâmer les
autres. Mon péché n’est pas la faute de mes parents, de ma famille, ni de
personne d’autres que moi. Mon péché est parfois ou souvent ma mauvaise
réaction aux péchés des autres que je subis.
Ce qui est le plus
encourageant de la repentance est que Dieu pardonne toujours au pécheur
repentant. Ce n’est pas un marteau de juge qui nous attend mais les bras
ouverts de notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner et qui donne grâce sur
grâce.
Père céleste, nous
confessons notre péché et merci pour le sang de Jésus-Christ qui nous purifie
de toute iniquité. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur