MÉDITATION DU 1 AOÛT 2023
1 AOÛT 2023
Lecture : Genèse
17.18-22
Pour nous qui lisons
ces textes en appréciant la théologie qui s’en dégage, nous risquons de
négliger la vague d’émotions qu’Abraham a vécues. Après que Dieu eut annoncé au
patriarche que sa femme aura un enfant et que c’est avec ce dernier que son
alliance allait être établie, Abraham comprend qu’Ismaël est laissé de côté.
Ismaël était le
fils unique d’Abraham jusque-là. Il est raisonnable de penser qu’Abraham l’affectionnait
particulièrement. Et là, à la nouvelle que ce sera Isaac le fils de la
promesse, Abraham se demande quel avenir est réservé à son fils aîné.
La réponse de Dieu
est qu’il y a des promesses terrestres pour Ismaël, mais différentes de celles
pour Isaac. Alors que pour le fils de l’alliance, ce sont des rois qui
sortiront de lui [Genèse 17.16], pour Ismaël, ce seront des princes, des chefs.
Comme Ismaël est
associé à la nation juive sur le plan spirituel [Galates 4.30], ce qui inclut
l’esclavage de la loi, les promesses terrestres qu’Ismaël reçut annonçaient que
la nation juive reçut également des promesses terrestres, mais que celles-ci
n’étaient par les promesses de l’alliance éternelle qui, elles, sont réservées
à la descendance spirituelle.
Abraham devait
comprendre que c’est Dieu et Dieu seul qui accomplit son alliance. Le
stratagème d’aller vers Agar pour avoir un enfant, bien que le but d’Abraham fût
d’avoir la postérité promise [Malachie 2.14-15], était selon la chair et non
selon l’Esprit.
C’est celui qui
promet qui accomplit. Le Seigneur avait promis un fils à Abraham et ce dernier
n’avait pas à agir par la chair. La chair ici ne désigne pas le fait qu’Abraham
se soit uni physiquement à une femme pour avoir Ismaël. La chair désigne plutôt
le fait qu’Abraham soit allé vers une femme qui n’était pas son épouse. Abraham
n’a pas su attendre après Dieu.
Frères et sœurs,
nous arrive-t-il de vouloir forcer les choses en pensant faciliter la
réalisation du plan de Dieu ? Nous arrive-t-il de vouloir précipiter la
réalisation du plan de Dieu ? Nous arrive-t-il de prendre des moyens humains pensant
accomplir les promesses de Dieu ?
L’exemple d’Abraham
nous enseigne que la foi doit grandir. Il avait la foi lorsqu’il a quitté la Mésopotamie
pour se rendre en terre promise [Hébreux 11.8]. Mais sa foi, et c’est la même
chose pour nous, a connu des faiblesses. Heureusement, le Seigneur n’abandonne
pas ses enfants à leur faiblesse. Il les relève. Notre Père nous fait grandir.
L’exemple d’Abraham
nous enseigne également que la foi doit s’incarner dans les décisions que nous
prenons, dans notre marche quotidienne. Il ne devrait pas y avoir de décalage
entre ce que nous professons et ce que nous faisons.
Père céleste, merci
de nous faire grandir en toi. Nous avons besoin que notre foi s’affermisse.
Nous proclamons ta pleine souveraineté. Merci d’accomplir ton plan
parfaitement. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur