MÉDITATION DU 14 JUILLET 2023

14 JUILLET 2023

Lecture : Genèse
13.14-18

Après que Loth eut
choisi son territoire en fonction des biens matériels sans se soucier de l’immoralité
de ses habitants, Abram est seul avec Dieu. Le Seigneur demande à Abram de
contempler le pays de la promesse. 3 éléments sont présents dans la promesse.

PAYS. Alors que le texte dit simplement
que Loth choisit son territoire, pour Abram, c’est tout différent. Le texte
précise que c’est Dieu qui lui a donné le territoire de Canaan. Le pays promis était
beaucoup plus grand que tout ce qu’Abram pouvait voir [Genèse 15.18]. Ce pays
était une ombre de la vraie promesse. En effet, ce n’est pas un pays du Proche
Orient ancien que le Seigneur promit à Abram mais l’univers entier [Romains 4.13],
le royaume des cieux [Matthieu 8.11].

Le contraste avec
Loth est frappant. Dans le cas du neveu d’Abram, c’est lui qui a contemplé ce
qu’il désirait [Genèse 13.10] alors que pour Abram, c’est Dieu qui lui dit où
diriger ses regards.

Frères et sœurs,
les gens du monde n’ont d’yeux que pour leurs passions, que pour les désirs de
leur chair, leurs convoitises. Les chrétiens regardent aux bénédictions de Dieu,
à ses promesses. Elles sont bien supérieures.

DESCENDANCE. Le 2^e élément de la
promesse est la descendance très nombreuse, innombrable, tout comme la
poussière de la terre. Il s’agit d’une hyperbole afin de nous faire réaliser la
grandeur du peuple que Dieu s’est choisi. La descendance généalogique conduira
à Jésus-Christ en qui se trouve la descendance spirituelle. Sa constitution se
poursuit à chaque fois qu’une âme est sauvée.

DIEU. Le plus important de la promesse est
la présence alliancielle de Dieu. Sans Dieu, un territoire et une descendance perdent
leur valeur. De plus, comment apprécier une promesse sans avoir un Dieu fidèle
et tout-puissant pour la réaliser ?

POUR TOUJOURS. Mais comment comprendre la possession
du pays pour toujours alors que ce territoire d’Israël va brûler un jour comme
tout le reste de ce qui est sur la planète [2 Pierre 3.10] ? Certains donnent à
l’expression le sens d’une très longue période. Pour notre part, nous croyons
que la vraie promesse n’était pas ce territoire du Proche orient mais plutôt la
nouvelle création [Romains 4.13 ; Hébreux 11.8-10, 13-16]. Or, cette nouvelle
création sera éternelle.

Derrière les
promesses terrestres, ce sont les promesses célestes qui étaient visées. Ces
promesses éternelles n’étaient pas pour la nation juive mais pour les chrétiens
[Romains 9.8 ; Galates 3.29 ; 4.28].

Ceci nous montre
que notre espérance n’est pas dans ce monde-ci. Il est en Dieu, en ses
promesses éternelles.

Père éternel, nous
te louons pour de telles promesses. Nous confessons que nous ne les méritons
pas, qu’elles sont l’expression de ta grâce déversée par Jésus-Christ. Que nos
yeux soient levés vers toi, notre souverain Berger. Amen !

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

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