MÉDITATION DU 1 JUILLET 2023
1 JUILLET 2023
Lecture
: Psaume 63. Veuillez noter que la numérotation des versets diffère d’une
version à l’autre.
Dans
plusieurs des psaumes davidiques, la menace de Saül, le beau-père de David, est
présente. Mais dans le psaume 63, alors que David était roi [v. 12], c’est son
propre fils Absalom qui cherche à détrôner son père [2 Samuel 15-19] et même à
le tuer [2 Samuel 17.1-4]. Parfois, ce sont les personnes les plus proches qui
nous font le plus mal.
Bien que les relations familiales soient très
importantes, notre loyauté envers le Seigneur l’est encore davantage. Jésus a
bien dit qu’il est venu mettre l’épée entre les gens d’une même famille
[Matthieu 10.34-36].
Dans
ces circonstances pénibles, déchirantes, David ne cherchait pas le soulagement
de la soif dans l’allègement des épreuves. David avait soif de Dieu.
L’image
de la terre aride, ou du désert [v. 2], est représentative de la mort de
l’homme sans Dieu [Psaume 143.6 ; Ésaïe 32.15 ; 35.1 ; Jérémie 4.26].
Jean-Baptiste était la voix qui criait dans le désert [Matthieu 3.1], Jésus est
cette eau qui désaltère définitivement les assoiffés [Jean 4.14], et des
fleuves d’eau vive coulent du sein des chrétiens [Jean 7.38-39].
Nous
sommes désaltérés par le Seigneur, mais nous vivons encore dans ce monde
désertique. Nous avons ce besoin constant de venir auprès des sources d’eaux
vives que le Seigneur nous offre.
Réalisons,
frères et sœurs, que sans la présence vivifiante de notre Dieu, nous serions
aussi sec que le désert en plein soleil.
David
passe à la contemplation dans le sanctuaire [v. 3], c'est-à-dire en présence de
Dieu. La contemplation ne consiste pas à fixer une image mais plutôt à
considérer, dans une disposition d’adoration, qui est Dieu. Elle conduit
inévitablement à la louange [v. 4-5], c'est-à-dire à l’exaltation de la
personne de Dieu.
David
a reconnu sa soif, mais maintenant, dans la médiation, la contemplation, il est
rassasié [v. 6]. La contemplation inclut le souvenir des œuvres rédemptrices
que le Seigneur opéra dans le passé [v. 7]. Il s’agit de toutes ces petites
délivrances du quotidien qui sont autant d’indications de la grande délivrance,
celle du péché puis, éventuellement, celle de ce monde perdu.
Il est bon de
goûter à la protection toute paternelle de Dieu par son Fils bien-aimé [v. 8-9]
et d’attendre patiemment le jour de la vengeance de Dieu sur ses ennemis [v.
10-11].
Celui qui médite,
contemple la personne de Dieu, se remémore les bienfaits de Dieu, trouve une
joie ineffable [v. 12]. Que nous puissions goûter à cette joie indicible.
Seigneur, merci
d’étancher notre soif. Sans toi, sans ta présence, nous nous déshydraterions
progressivement. Donne-nous de nous abreuver constamment à ta Parole, cette eau
pure.
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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