MÉDITATION DU 28 JUIN 2023
28 JUIN 2023
Lecture : Genèse
11.1-9
Ce récit célèbre
rapporte le désir des hommes de construire une ziggourat, c'est-à-dire une tour
élevée en spirale décroissante dont l’histoire rattache l’architecture à la
Mésopotamie ancienne.
Le nom Babel
serait à l’origine de Babylone qui est devenue emblématique du lieu du péché [1
Pierre 5.13 ; Apocalypse 14.8]. Au temps du Nouveau Testament, Babylone avait
disparu. Les apôtres n’ont pu les mentionner que dans son sens emblématique.
Le but de cette
tour était double. 1. Se faire un nom et 2. Ne pas se disséminer sur la surface
de la terre. Ces deux ambitions indiquent un rejet des ordonnances
créationnelles.
Se faire un nom
signifie vivre sans Dieu, de manière autonome, faire les choses pour soi et non
pour servir Dieu. Au lieu d’honorer le nom de Dieu, les hommes ont voulu s’élever.
L’expression « jusqu’au ciel » serait une image pour parler d’une
très haute tour, ce que nous retrouvons dans le mot « gratte-ciel ».
Ne pas se
disperser sur la terre est une opposition évidente au mandat créationnel
[Genèse 1.27-28] réitéré à la sortie de l’arche [Genèse 9.1]. Quelle folie de
concocter un projet en opposition à Dieu qui a tout créé.
Frères et sœurs,
le péché consiste toujours à s’opposer à ce que Dieu a créé et établi. Et cette
attitude équivaut à se prendre pour Dieu. Notre société s’enfonce dans le rejet
des ordonnances créationnelles. Qu’on pense aux avortements, aux mariages de
personnes de même sexe, ou à l’aide médicale assistée.
Dieu mit un frein
au projet en divisant l’humanité en diverses langues, ce qui provoqua la
dissémination de l’humanité. Cet acte de Dieu comportait évidemment un jugement
de Dieu contre le projet des hommes. Mais en même temps, ce même acte a été un
bienfait de Dieu. En effet, le Seigneur n’a pas permis que les hommes
s’enfoncent dans leur projet de rébellion comme ils le souhaitaient. Ceci nous
montre que le Seigneur met un frein à la pratique du péché. Il ne permet pas
aux hommes de commettre toujours le pire.
Nous savons que
Satan ne peut commettre le mal que dans les limites que Dieu lui donne [Job
1.12 ; 2.6 ; Apocalypse 12.12-16]. Il en est de même pour les humains [Psaume
59.1].
Depuis la chute d’Adam
et Ève, le mal est présent au sein de toute l’humanité. Et le mal est la
tentative de renverser la création de Dieu, autant les choses créées que les
institutions. Mais Dieu est Dieu et son plan s’accomplit non pas malgré le mal,
mais aussi par le mal [cf. Genèse 45.5-8 ; 50.20]. C'est-à-dire que Dieu
utilise le mal comme matériau pour la réalisation de son plan [Actes 2.23 ; 4.27-28].
Ceci nous rassure
parce que tout le mal qui se fait sur terre respecte les limites établies par
le Seigneur. Si des gens nous font du mal, celui-ci s’inscrit dans la
souveraineté de Dieu. Et même que ces blessures sont récupérées par le Seigneur
pour nous bénir, nous faire grandir, nous rapprocher de lui [Jacques 1.2-4].
Père éternel, nous
sommes entre tes mains et nous croyons et nous professons que tout ce qui nous
arrive concourt à notre bien [Romains 8.28]. Merci pour ta protection et ta
direction dans nos vies. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur