MÉDITATION DU 9 JUIN 2023
9 JUIN 2023
Lecture : Genèse
6.11-13
Le but du récit
est de démontrer la justice et la grâce de Dieu.
JUSTICE. L’extermination de la race humaine est tout à fait justifiée. Celui
qui rejette Dieu ne peut s’attendre à être accueilli par Dieu. Il ne mérite pas
de vivre alors qu’il méprise Dieu.
Le Seigneur prononce
son verdict avant d’appliquer le jugement [Genèse 6.11-12]. Toute chair, c’est-à-dire
toute la race humaine est corrompue. Ceci inclut toute la descendance de Seth.
L’universalité du
péché appuie le fait que tous les hommes descendent d’Adam et Ève. En effet,
comment expliquer cette triste caractéristique commune à tous les hommes
autrement que par nos ancêtres communs ?
Le jugement de
Dieu est toujours approprié, jamais exagéré ni disproportionné au péché. Seul
un Dieu trois fois saint est en mesure de jeter un regard juste sur les actions
des hommes.
Le premier
responsable de la situation est l’homme lui-même. C’est « à cause des
hommes » que Dieu envoya le déluge. L’homme n’a que lui-même à blâmer. Comprenons
bien ceci. Je crois à la doctrine de l’élection, mais ce n’est pas parce qu’un
homme n’a pas été élu au salut qu’il est perdu. C’est parce qu’il a rejeté Dieu
et a péché.
Si deux
conducteurs dont moi passons sur un feu rouge, et que nous recevons chacun une
contravention, c’est juste et c’est de notre faute. Et si quelqu’un décide de
payer la contravention de l’autre conducteur en infraction, cela ne rend pas
injuste ma contravention. C’est toujours moi qui ai transgressé le code de la
route.
L’homme perdu ne
pourra jamais blâmer le Seigneur pour sa condamnation même si d’autres ont été
élus au salut.
SALUT. La grâce du Seigneur se voit dans le fait que Dieu sauve Noé et sa
famille. Il ne s’agit pas ici du salut éternel puisque seul Noé a trouvé grâce
auprès de Dieu. Ce récit était une ombre, une figure qui annonçait le salut de
Dieu en Jésus-Christ [1 Pierre 3.20-21].
Le Seigneur n’aurait
pas pu exterminer toute la race humaine sans exception, sinon il se serait mis
en échec, c’est-à-dire qu’il aurait laissé le sabotage de Satan devenir définitif.
En sauvant
quelques personnes, le Seigneur s’assure de la continuité de son plan et de l’accomplissement
de la promesse de victoire formulée en Genèse 3.15.
Père éternel, quel
plan merveilleux et parfait tu as. Nous te louons pour ta justice et ta grâce. Amen
!
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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