MÉDITATION DU 7 JUIN 2023
7 JUIN 2023
Lecture : Genèse
6.5-7
Le récit de la
création nous avait informés que Dieu, à répétition, vit que ce qu’il avait
créé était bon [Genèse 1.10, 12, 18, 21, 25, 31]. Après la chute, Dieu vit plutôt
la méchanceté de l’homme. Elle n’est pas bonne et l’humanité a subi le juste
jugement de Dieu.
Dieu regretta
[Colombe, Français courant, Nouvelle Bible Segond]. D’autres versions
traduisent par s’est repenti [TOB, Genève, Darby, Jérusalem, Segond 1910].
Comment comprendre cela face aux vérités fondamentales affirmant que Dieu a un
plan parfait ?
Le verbe parfois
traduit par repentir n’implique pas toujours la présence d’un péché chez l’individu.
Le verbe signifie attrister, affliger. Bien sûr, le verbe convient lorsque le
pécheur se repent. Celui qui se repent réellement doit être affligé de son
propre péché. Dans notre texte, Dieu est affligé du péché de l’humanité.
Certains chrétiens
prennent ce verset, et d’autres [Exode 32.14 ; 1 Samuel 15.11 ; 2 Samuel 24.16,
etc.], pour affirmer que Dieu change ses plans et que l’homme a le pouvoir d’incliner
le projet de Dieu.
Une étude de tous
les versets nous enseigne une chose. C’est que le changement d’approche de Dieu
est là uniquement parce que les circonstances ont changé. Ainsi, Dieu a créé l’homme
sans péché. Et quand l’homme s’est enfoncé dans le péché, Dieu en fut affligé. Il
n’a pas remis en question son plan puisque Jésus avait déjà été désigné avant
la fondation du monde pour sauver son peuple [1 Pierre 1.18-20].
Le fait que des
versets affirment que Dieu s’affligea pour changer son rapport avec des humains
ne remet pas du tout en question son immuabilité. En fait, ça la confirme plutôt.
Dieu ne change
pas. Face au péché, il condamne toujours. Soit il condamne les individus
directement, soit que cette condamnation allait être subie par son Fils.
Nous avions vu
avec Genèse 5.29 que Lémek [à ne pas confondre avec le descendant de Caïn en Genèse
4.19-24] a nommé son fils Noé en disant : « Celui-ci nous consolera
de la peine que nous causent nos durs travaux manuels sur le sol que l’Éternel
a maudit ». Le déluge nous montre que la délivrance et la consolation du
peuple de Dieu nécessite le jugement contre les ennemis de Dieu. Il en fut de même
lorsque Dieu délivra son peuple d’Égypte. Le pharaon et son armée ont péri.
Père céleste, nous
te louons pour ton immuabilité. Nous sommes rassurés de voir que tu ne changes
pas. Nous te louons aussi pour ton salut en Jésus-Christ, lui qui a pris sur
lui notre condamnation. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur