MÉDITATION DU 11 MAI 2023

11 MAI 2023

 

Lecture : Genèse
3.14

 

Après avoir
questionné Adam, puis Ève, le Seigneur condamne le serpent sans le questionner,
sans lui donner la parole. L’Éternel le condamne en premier, avant de donner
son verdict à Adam et Ève. Le serpent n’a pas droit à présenter un plaidoyer.
Ainsi seront tous les réprouvés lors du jugement [Matthieu 22.12 ; Romains
3.19].

 

Ce qui distinguait
le serpent des autres animaux, c’était sa ruse [Genèse 3.1]. Maintenant, c’est
sa malédiction.

 

Le Seigneur le
condamne pour ce qu’il a fait, c'est-à-dire avoir trompé Ève en remettant en
question la légitimité du commandement de ne pas manger de l’arbre de la
connaissance du bien et du mal. Le serpent a insinué que ce commandement était
abusif. Ensuite, le serpent a affirmé que Dieu avait menti à Adam. Indépendamment
des conséquences sur l’humanité et sur la création, ce que Satan a fait mérite
la condamnation. Même si Adam et Ève n’avaient pas péché, Satan aurait été
condamné.

 

La marche sur son
ventre est souvent expliquée comme le fait que le serpent aurait eu, jusque-là,
des pattes, à la manière d’autres reptiles comme le crocodile ou la tortue.

 

Plus important est
le sens de la condamnation. Le sol sera bientôt maudit [Genèse 3.17]. Que le
serpent soit condamné à ramper sur le sol et à en manger la poussière nous dit
que le serpent sera définitivement collé, lié à la malédiction, sans
possibilité de s’en sortir.

 

Mais puisque le
serpent est l’animal qui a été victime de Satan, est-ce juste que Dieu jette
ainsi une telle condamnation ? La réponse est oui parce que Dieu a tous les
droits sur sa création. Une créature n’a aucun droit, aucun statut en dehors de
ce que Dieu lui reconnaît.

 

Dans sa
condamnation, le serpent se voit contraint de manger de la poussière tous les jours
de sa vie. La poussière rappelle l’état de décréation si l’homme désobéissait
[Genèse 2.7]. La poussière est dorénavant liée au péché et à la mort.

 

Frères et sœurs,
Satan est l’ennemi du peuple de Dieu. Il est le prince de ce monde perdu
[Éphésiens 2.2]. Il est maudit mais il continue d’agir contre Dieu. Demeurons
fermes, près du Seigneur, obéissants à la loi de l’Éternel.

 

Père céleste,
garde-nous des pièges de Satan et rappelle à nos pensées que celui qui est en
nous, le St-Esprit, est plus fort que celui qui est dans le monde, Satan [1
Jean 4.4]. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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