MÉDITATION DU 10 MAI 2023
10 MAI 2023
Lecture : Genèse
3.9-13
Le Seigneur ne
prononce pas immédiatement son jugement. Il débute par des questions permettant
ainsi à l’homme et la femme de confesser leur péché. La question « Où
es-tu ? » ne remet pas en question l’omniscience de Dieu.
Bien qu’Adam ne
confesse pas la réalité de son péché, les mots d’Adam comportent son propre
jugement : « Je suis nu ». Adam ajoute qu’en raison de sa peur, il s’est
caché. Sa peur était liée à la manifestation de la présence de Dieu.
Le Seigneur
poursuit avec deux autres questions : « Qui t’a appris que tu es
nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de
manger ? ». Le Seigneur connaissait toutes les réponses à ses
questions, mais il voulait que l’homme réfléchisse et confesse. La question de
Dieu inclut le rappel de son commandement « Est-ce que tu as mangé de
l’arbre DONT JE T’AVAIS DÉFENDU DE MANGER ? ».
Quand nous
exhortons un frère, une sœur, il n’est pas bon d’accuser directement, mais de
poser une question afin que la personne ait l’occasion d’exprimer soit une
explication recevable, soit sa repentance, soit son endurcissement. Et surtout,
que notre reproche ait l’appui des Écritures.
Autant Adam qu’Ève
ont préféré blâmer l’autre. Adam a blâmé la femme de lui avoir donné du fruit
défendu, et a blâmé le Seigneur de l’avoir placée à ses côtés. Alors qu’Adam
avait vu la bénédiction que représentait sa femme, l’ayant désignée comme l’os
de ses os, la chair de sa chair, maintenant, il se désolidarise de celle-ci. Ce
n’est plus SA femme, mais c’est la femme que Dieu a placée auprès de lui.
Ainsi, Adam a
considéré qu’Ève est passée de ce que Dieu avait donné de plus précieux à un
embarras. L'homme voit désormais dans le don de Dieu, la femme, la véritable
source de son malheur.
La parole est
maintenant donnée à Ève qui doit répondre de son acte. Sa réponse constitue
aussi un blâme, cette fois contre le serpent. C’est vrai que le serpent a sa
part de responsabilité [Genèse 3.14-15], mais la femme était pleinement
responsable de son péché [1 Timothée 2.14].
Tout ceci nous
montre que, lorsque nous ne confessons pas pleinement notre péché, nous en
commettons d’autres. Déjà, blâmer les autres est un péché puisque c’est
transférer notre responsabilité sur les autres. Se désolidariser des autres est
aussi un péché, surtout lorsqu’il s’agit d’un couple ou de frères et sœurs dans
le Seigneur.
Frères et sœurs,
méditons sur la question du péché, et ses ravages. Laissons tomber les
affabulations visant à nous protéger lorsque nous avons péché.
Père céleste,
merci de nous rendre conscients de notre péché. Pardonne nos fautes et
purifie-nous de toute iniquité. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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