MÉDITATION DU 19 FÉVRIER 2023

19 FÉVRIER 2023

 

Lecture : Ruth 1.1-2

 

Dès l’ouverture du
livre, l’auteur, qui nous est inconnu, situe l’histoire à la période des Juges.
Nous avons vu que cette période fut caractérisée par le péché chronique du
peuple de Dieu, chacun faisant ce qui lui semblait bon parce qu’il n’y avait
pas de roi en Israël [Juges 17.6 ; 21.25].

 

Ruth se démarque.
Cette femme, une non Juive par surcroît, va faire preuve de courage, de soumission
et de foi au Dieu d’Israël. Alors que le livre des Juges fait le pont avec
celui de Josué [Juges 2.7-12] pour démontrer son égarement en l’absence de
conducteur, le livre de Ruth fait le pont avec celui des Juges pour montrer que
le Seigneur suscite des vrais croyants, parfois très peu, un faible reste, et même
des non Juifs.

 

Par conséquent,
l’histoire de Ruth se situe en plein dans l’époque des Juges, avec tout ce que
nous avons vu dans les méditations récentes. Le livre de Ruth prépare la venue
d’un roi [Ruth 4.14-17], ce qui a fait terriblement défaut à Israël [Juges
17.6 ; 18.1 ; 19.1 ; 21.5].

 

Le pays où
devaient couler le lait et le miel [Lévitique 20.24] est en sécheresse. Un Juif
quitte alors le pays avec sa femme et ses deux fils. Il y a un paradoxe puisque
cette famille était de Bethléem dont la signification est « maison du
pain ». Chez les Juifs, une famine était considérée comme un jugement de
Dieu [Deutéronome 28.15, 17-18, 22-24, 33, 38-40].

 

La famine, la
sécheresse, le désert étaient représentatifs de la condition spirituelle du
peuple juif. Le livre des Juges nous permet d’assister à l’égarement chronique
des Israélites qui se tournaient vers les divinités Baals. Or, ces divinités
étaient associées à la fertilité du sol. La sécheresse était aussi un jugement
contre ces divinités, ces démons.

 

Élimélek, le mari
de Noémi, fait séjourner sa famille chez les Moabites, les descendants d’une
des filles de Loth [Genèse 19.37]. C’est déjà une erreur parce qu’il n’a jamais
consulté le Seigneur. De plus, les Moabites étaient une nation ennemie d’Israël
[Juges 3.12-14].

 

Ce texte nous
donne de nous poser la question. Lorsque les choses ne vont pas très bien,
lorsque les circonstances semblent défavorables, vers qui trouvons-nous notre
refuge ? Dans le monde ou en Dieu ?

 

Trouver son refuge
en Dieu n’est pas qu’une simple pensée. Il s’agit de persévérer dans les choses
de Dieu, dans ce qui définit la vie chrétienne, ce qui inclut une vie de prière
soutenue, l’appartenance à une Église locale et la méditation quotidienne de la
Parole de Dieu. De plus, la foi accepte des temps d’attente. Avoir la foi c’est
aussi apprendre à attendre après Dieu.

 

Si vous traversez
un temps de sécheresse, n’abandonnez pas la route en vous réfugiant dans le
monde. Persévérez dans les choses de Dieu qui récompense en son temps ceux qui
se confient en lui.

 

Seigneur Dieu,
donne-nous la persévérance. Nous sommes fragiles, mais toi, tu es immuable.
Nous te louons parce que c’est toi qui nous gardes. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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