MÉDITATION DU 30 JANVIER 2023

30 JANVIER 2023

 

Lecture : Juges
17.1-6

 

Mika, un Israélite
de la tribu d’Ephraïm, avoue à sa mère lui avoir volé 1000 sicles d’argent. Il
s’agissait d’une somme colossale puisque le salaire annuel était de 10 sicles
[Juges 17.10]. Le fils n’a pas simplement volé sa mère. Il l’a dépouillée, il l’a
dépossédée. Et il a transgressé de front trois commandements, celui d’honorer
ses parents [Exode 20.12], celui de ne pas voler [Exode 20.15] et celui de ne
pas convoiter [Exode 20.17].

 

La décision de remettre
l’argent à sa mère ne n’inscrivait pas dans une repentance mais plutôt de la
crainte d’être victime des dieux auxquels la mère avait prononcé des imprécations
[Juges 17.2].

 

La mère, de son côté,
n’avait pas donné le bon exemple à son fils. Mais d’abord, Daniel Arnold
suggère qu’elle soupçonnait son fils du vol puisque c’est devant lui qu’elle avait
prononcé les imprécations, ce qui aurait placé le fils dans la crainte.

 

De plus, bien qu’elle
désigne Dieu comme l’Éternel, ses pratiques sont idolâtres. Elle s’engage à
consacrer l’argent restitué à la confection d’une statue en métal [Juges 17.3].
Elle s’adonnait au syncrétisme, c'est-à-dire au mélange de croyances pigées et
dans le judaïsme et dans le paganisme. Elle transgressa ainsi les 2e
et 3e commandements [Exode 20.4-7], c'est-à-dire celui de ne pas faire
de statue, et celui de ne pas utiliser le nom de l’Éternel en vain.

 

Mais aussi, alors
qu’elle s’était engagée à consacrer tout l’argent à cette statue, elle n’y
investit que 200 sicles. Dans un sens, elle vole elle aussi l’argent puisqu’elle
aurait dû considérer cet avoir comme ne lui appartenant plus en raison de son
engagement à consacrer tout l’argent à la confection de la statue.

 

Le fils Mika devient
complice de sa mère par sa contribution d’un éphod et des téraphim, et par la
consécration d’un de ses fils à titre de sacrificateur.

 

Mika et sa mère reflètent
la condition spirituelle d’Israël et qui explique ce que l’auteur affirme et qui
deviendra presque un refrain du livre : « En ce temps-là, il n’y
avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon » [cf.
Juges 18.1 ; 19.1 ; 21.25].

 

Tout ceci visait à
convaincre les Israélites, et nous comme lecteurs, que nous avons besoin d’un
roi parfait qui règne sur nous afin de ne pas pécher. Sans roi pour faire
respecter la loi, c’est le désordre, le chaos.

 

Frères et sœurs,
notre Seigneur Jésus-Christ est le Roi des rois et, par son Esprit, il a écrit
sa loi dans nos cœurs [Jérémie 31.33]. Sa royauté ne se prive pas de la loi de
Dieu. Nous devons prouver notre amour pour lui en observant ses commandements [Jean
14.15].

 

Merci Seigneur
pour Jésus-Christ, notre Roi. Puissions-nous le laisser régner sans résister,
puissions-nous aimer sa loi qui est bonne, juste et sainte pour nous, cette loi
de la liberté [Jacques 1.25]. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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