MÉDITATION DU 28 JANVIER 2023
28 JANVIER 2023
Lecture : Juges
16.18-20
J’ai déjà entendu
l’illustration suivante. Un homme est dans la forêt espérant tuer un ours afin
de se faire une fourrure épaisse pour se garder au chaud. Et soudain, au
tournant d’un sentier, il se retrouve face à face avec l’ours. Surprise, l’ours
demande à l’homme ce qu’il cherche. Et l’homme lui dit bien honnêtement qu’il
veut le tuer. Alors l’ours réplique que c’est particulier parce que lui, il
cherche un homme à dévorer. Et l’ours lui propose de le manger afin que les
deux trouvent ce qu’ils cherchent. L’ours dit à l’homme qu’il n’aura pas froid
dans son estomac. L’homme, naïf, accepta et c’est ainsi que l’ours dévora le
chasseur. La leçon de cette illustration est que lorsqu’on négocie avec le
péché, il finit par nous dévorer.
Samson n’a pas su
discerner les magouilles de Dalila et il est tombé dans le piège. L’acharnement
de Dalila à demander le secret de sa force aurait dû lui mettre la puce à l’oreille.
D’autant plus que Dalila a tenté à trois reprises de retirer la force de Samson
et si elle avait jusque-là échoué, c’est uniquement parce que Samson lui
mentait [Juges 16.8-9 ; 12, 14].
L’insistance de
Dalila a fait fléchir Samson et il perdit sa force. Nous ne devons pas conclure
que celle-ci résidait dans sa crinière. C’est plutôt dans la consécration du
naziréat au Seigneur qui comportait l’interdiction de se raser les cheveux qui
lui assurait sa force.
Daniel Arnold fait
le rapprochement entre la confiance que Samson a eu envers celle en qui il n’aurait
pas dû faire confiance, et le peuple d’Israël qui plaçait sa confiance dans des
divinités païennes qui ne sont d’aucun secours.
Dalila a eu ce qu’elle
voulait, c'est-à-dire l’argent promis [Juges 16.18]. Les non chrétiens
périssent avec leur argent [Actes 8.20].
Les Philistins
croient avoir la victoire définitive contre Israël, mais ce n’est que de courte
durée.
Samson a sombré.
Il a fait confiance en une inconvertie et, comme celui qui met le doigt dans l’engrenage
finit par perdre le bras, Samson s’est engagé dans une voie qui va lui coûter
bien cher. Son monde bascule mais le Seigneur non seulement n’abandonnera pas
son serviteur, mais il va continuer à l’utiliser.
Frères et sœurs,
ce récit nous enseigne que le plan de Dieu ne peut jamais être menacé par les
magouilles des opposants à Dieu ni par les erreurs de ses enfants. Notre Dieu
est plus grand que ça. Rien ne lui échappe.
Père céleste, nous
te louons pour ton plan parfait et sûr. Nous avons toutes les raisons de croire
en toi. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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