MÉDITATION DU 6 DÉCEMBRE 2022
6 DÉCEMBRE 2022
Lecture : Juges 8.10-17
D’abord, l’état de
la situation. Les pertes du camp ennemi s’élèvent à 120 000 hommes. Il en
reste 15 000 sur les 135 000 du début, soit 1 sur 9. Ces 15 000
sont plus nombreux que les 300 soldats israélites, mais Gédéon et ses hommes
ont vu que ce n’est pas le nombre qui compte mais le fait que le Seigneur est
avec eux. N’oublions pas que le petit nombre avait comme but que Dieu soit
glorifié par la victoire de son peuple.
Pour les
Madianites, le raisonnement a dû être que s’ils n’ont pu vaincre les Israélites
avec 135 000 hommes, ils ne pourront pas avec une armée substantiellement
réduite à 15 000. Le moral devait être à son plus bas. De plus, des
troupes en fuite ne sont jamais bien organisées pour le combat.
Arrivés dans leur
camp, les Madianites se croyaient en sécurité. Ils ont sous-estimé la ténacité
de Gédéon et de ses troupes. L’entrée dans le camp ennemi par l’est donne à
penser que l’armée de Gédéon a contourné le camp ennemi pour entrer du côté inattendu.
L’effet de surprise est redoutable dans une guerre.
Après avoir battu
les Madianites dans leur propre camp, Gédéon revient pour juger ses
compatriotes qui l’avaient laissé tomber, lui et ses hommes. À Soukkoth, seuls
les chefs sont punis mais sans être tués. Alors qu’à Penouel, tous les hommes
sont exécutés.
Les Israélites qui
se sont fait tuer ont subi, finalement, le même châtiment que les Madianites
qui sont tombés au combat. La peine est la même. Ceci nous montre que les Juifs
qui n’honoraient pas l’Éternel recevaient le même châtiment que les non Juifs.
Il n’y a aucune différence. L’appartenance ethnique n’offre aucune assurance,
aucune garantie. Le « crois ou meurs » n’a jamais été aussi vrai.
La nation juive
avait été placée dans une alliance similaire à l’alliance adamique. Dans les
deux cas, l’obéissance est requise pour vivre [Genèse 2.17 ; Deutéronome
28.15ss, voir Osée 6.7].
Pour nous,
chrétiens, nous sommes dans la nouvelle alliance et notre sort n’est pas
déterminé par nos propres œuvres mais par ce que notre représentant,
Jésus-Christ, a fait. Notre pseudo-justice nous condamnait. C’est sa parfaite
justice qui nous a été imputée, de sorte que nous sommes traités par Dieu comme
si nous avions toujours parfaitement obéi à sa loi.
Seigneur Dieu,
merci de ne pas traiter tes enfants selon leurs fautes. Merci pour Jésus-Christ
qui a pris sur lui le péché de ton peuple. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur