MÉDITATION DU 23 OCTOBRE 2022

23 OCTOBRE 2022

 

Lecture : Juges 1.16

 

Ce verset nous
informe que des étrangers, des  descendants
du beau-père de Moïse, ont participé à la conquête de Canaan. Ce dernier leur
avait promis de lui faire du bien. [Nombres 10.29-32]. Or, ce beau-père n’était
pas juif mais madianite [Exode 18.1]. Les Madianites avaient Abraham comme
ancêtre, mais par une autre épouse que Sara. C’était par Qetoura [Genèse
25.1-4]. Et seule la descendance de Sara constituait le peuple de l’alliance.

 

Ceci nous montre
que l’appartenance ethnique à Israël n’était pas une fin en soi et que des gens
d’autres nations pouvaient être incorporés au peuple, à la condition qu’ils
s’intègrent au judaïsme.

 

Ce n’était pas
tous les étrangers qui étaient ennemis d’Israël mais uniquement ceux qui
s’opposaient à Dieu. Sous Josué, une étrangère, Rahab, craignait l’Éternel et
fut sauvée [Josué 6.23 ; Hébreux 11.31 ; Jacques 2.25]. Déjà, on voit
poindre l’ouverture du salut aux non Juifs, ce qui se verra également sous le
ministère de Jonas à Ninive, capitale de l’Assyrie, et qui prendra toute son expansion
par cette ouverture aux païens à la Pentecôte qui marquera l’œuvre de Dieu au
sein de toutes les nations.

 

De son côté, le
peuple juif devait accueillir ces étrangers qui adhéraient au judaïsme [Genèse
17.12, 27]. Ce fut très difficile pour plusieurs d’entre eux dont Jonas [Jonas
4.1-3]. L’apôtre Pierre a aussi peiné à accepter cette réalité [Actes 10 –
11.12].

 

La ville des
palmiers désignait Jéricho [Deutéronome 34.3] et avait aussi une valeur
emblématique puisque c’est par cette ville que les Israélites sont entrés en
Canaan [Josué 3.17].

 

Les Israélites
accordaient beaucoup d’importance aux lieux historiques. Nous avions vu
Jérusalem [Juges 1.8], puis Hébron [Juges 1.10], et maintenant Jéricho [Juges
1.16]. Notre Dieu est le Dieu de l’histoire et il veut que son peuple
s’enracine dans cette histoire.

 

Nous vivons à une
époque où l’on cherche à évacuer tout arrière-plan, à s’isoler historiquement.
Le Seigneur veut que nous considérions ces actes de jugement et de rédemption
passés afin que nous connaissions ses attributs. Comment le louer pour ses
hauts faits si nous ne nous intéressons pas à ce qu’il a fait dans le
passé ?

 

L’intérêt pour les
œuvres passées de Dieu a aussi ce but de fortifier notre foi. Dans les
Écritures, le Seigneur s’est très souvent présenté à son peuple comme celui qui
l’a fait sortir d’Égypte [à 61 reprises dont Lévitique 26.13 ; Deutéronome
5.6 ; Exode 20.2].

 

Père céleste, nous
voulons nous rappeler de tes bienfaits passés, en particulier de ta création et
de l’œuvre de ton Fils à la croix. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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