MÉDITATION DU 3 JUIN 2022

MÉDITATION
DU 3 JUIN 2022

 

Lecture :
Éphésiens 6.5-8

 

La 3e
sphère d’autorité à laquelle Paul s’intéresse dans cette section concerne le
travail. Les consignes pauliniennes pour le serviteur demeurent en force même
si l’employeur n’est pas chrétien.

 

Le propos
s’adresse d’abord aux esclaves, eux qui devaient travailler pour leur maître.
En Israël, un Juif devenait esclave pour non remboursement de dette mais la loi
de Dieu lui reconnaissait des droits que les étrangers n’avaient pas [Lévitique
25.39-40].

 

Mais chez les
nations païennes, les esclaves n’avaient aucun droit. Souvent, c’était des
enfants abandonnés par leurs parents et pris en main par d’autres afin d’avoir
éventuellement une main-d’œuvre abordable[1].
« L'État romain laissait le problème de la discipline des esclaves à leurs
propriétaires… Le père de famille avait un contrôle total sur tous les
esclaves de sa famille, le pouvoir de punir par le fouet et par l'enfermement
dans l'ergastulum, c'est-à-dire la prison privée, et le droit d'exécuter la
peine de mort. [Bible Speaks Today]

 

Les théologiens
sont pratiquement unanimes à dire que les principes d’obéissance et d’honnêteté
qui sont demandés aux esclaves s’appliquent aussi à la notion d’employés telle
que nous la voyons dans nos sociétés modernes. En effet, même si les conditions
de vie sont nettement différentes, dans les deux situations, l’un travaille
pour l’autre.

 

Le chrétien doit
s’investir dans son travail sans voler de temps à son employeur, et sans
diminuer son rendement en l’absence de ce dernier. En fait, tout employé
devrait considérer son travail comme faisant partie de sa vocation, de sa
mission. Derrière son employeur, c’est le Seigneur qu’il sert. Ce point détermine
toute la motivation pour son travail.

 

Les versets qui
font l’objet de notre méditation nous présentent une autre application. L’esclave
était la classe sociale la plus vile, la plus basse des sociétés antiques. Et même
dans cette situation, la personne a une raison de bien faire les choses. Elle
sert le Christ [Éphésiens 6.6-7]. Ainsi, l’esclave voit sa vie passer de la
plus vile à la plus noble considération qui soit. Mieux vaut un esclave qui
sert le Seigneur qu’un roi qui se sert lui-même.

 

Frères et sœurs,
dans le Seigneur, il n’y a pas de vie dépourvue de sens. Peu importe notre
situation, c’est en faisant les choses pour le Seigneur que nous trouverons
notre raison d’être et de vivre.

 

Paul s’intéresse à
la disposition du cœur [Éphésiens 6.7]. Le travail de mauvais cœur ne sert pas
Dieu. Frères et sœurs. Notre consécration ne consiste pas seulement en actes
mais d’abord dans une disposition du cœur, de nos pensées, de toute notre
intériorité.

 

Ceux qui se voient
minables devraient considérer la noblesse du service pour le Seigneur. Nous,
les chrétiens, sommes des serviteurs du grand Roi. Y a-t-il un plus grand
privilège ? Certes non. Soyons joyeux de le servir.

 

Père éternel,
apprends-nous à voir que la vraie noblesse n’est qu’en toi et que c’est là tout
notre bien. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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