MÉDITATION DU 18 MAI 2022

MÉDITATION
DU 18 MAI 2022

 

Lecture :
Éphésiens 4.29

 

On entend parfois
des personnes affirmer qu’au nom de la transparence et de l’honnêteté, elles peuvent
dire tout ce qu’elles ont sur le cœur. Ce n’est pourtant pas ce que la Bible
nous enseigne. Nous devons filtrer ce qui sort de notre bouche.

 

La Bible ne ménage
aucun effort pour nous sensibiliser sur l’importance de nos paroles. Le 3e
commandement interdit de prendre le nom de Dieu en vain, et le 9e
commandement proscrit le faux témoignage. Le blasphème encourait la peine de
mort [Lévitique 24.16] et le faux témoignage encourait la peine correspondant à
la fausse accusation [Deutéronome 19.16-19]. Le livre des Proverbes rappelle
les ravages d’une mauvaise parole [Proverbes 15.1] mais aussi les effets
bénéfiques d’une bonne parole [Proverbes 12.25]. Et l’apôtre Jacques fournit un
enseignement percutant sur la langue [Jacques 3.1-12].

 

PAROLE MALSAINE. L’apôtre enjoint à ne jamais dire de parole malsaine.
Une parole malsaine est celle qui ne contribue pas à l’édification de l’autre.
Elle est destructrice. Souvent, elle résulte d’un cœur frustré, orgueilleux.
Une parole malsaine est aussi celle que l’on dit à la mauvaise personne. Combien
de relations brisées en raison de médisance, de calomnie, de soupçons répandus,
d’insinuations. Un pensée du monde veut que j’aie le droit de dire du mal de
mon frère à d’autres sous prétexte que je le lui ai d’abord déjà dit. C’est un
mensonge que Paul dénonce.

 

RECONNAÎTRE LA BONNE PAROLE. L’homme a été créé à l’image de
Dieu, mais le péché a saboté cette image. Dieu est parole. Dieu parle. Dieu se
révèle. Et Dieu nous a donné la faculté de parler, ce qui est une marque de
notre nature à son image. C’est pourquoi nous devons parler selon Dieu.

 

Une bonne parole
n’est pas nécessairement celle que l’autre veut entendre. Et une mauvaise
parole n’est pas nécessairement celle que l’autre ne veut pas entendre. Une
bonne parole est celle qui bénit l’autre, celle qui édifie l’autre, qui
contribue à sa maturité, à sa croissance, celle qui communique une grâce à celui
qui l’entend.

 

Mais attention. Ce
n’est pas la réaction de l’autre qui fait que ma parole a été malsaine ou
bonne. Jésus a dit bien des choses qui ont dérangé, voire enragé ses
interlocuteurs [Matthieu 21.45-46]. Paul a traité les Galates d’insensés, de
dépourvus d’intelligence [Galates 3.1]. Ce n’est pas parce que quelqu’un se dit
offensé que l’autre l’a offensé et qu’il doive demander pardon, sinon Jésus
aurait dû demander pardon à plusieurs reprises. Il arrive souvent que des
personnes se disent offensées alors qu’en réalité, elles accueillent mal une
bonne parole.

 

Frères et sœurs,
notre bouche a une puissance de destruction mais aussi d’édification. Prenons
toujours le temps de réfléchir avant de parler, et si nous ne sommes pas sûrs
de la pertinence d’une parole que nous prévoyons dire, attendons [Proverbes
10.19]. Et rappelons-nous que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle [Matthieu
12.34 ; Luc 6.45].

 

Père céleste, nous
confessons que nous n’utilisons pas toujours notre bouche pour le bien de l’autre.
Pardonne-nous et donne-nous la maîtrise de soi, la recherche du bien de notre
prochain. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

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